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mercredi 12 avril 2017


PRÉPARONS LE 1er TOUR SOCIAL
C’EST NOTRE TOUR... ET IL N’EST PAS PRÉSIDENTIEL.
LE 22 AVRIL,
PRENONS LA RUE POUR IMPOSER NOTRE PROGRAMME

LE SAMEDI 22 Avril
Soyons toutes et tous au rendez-vous avec notre avenir, celui de nos enfants, de nos petits-enfants, reprenons ce qui nous appartient, ne laissons pas notre devenir entre les mains d’une poignée qui décide depuis trop longtemps sans et contre nous. Jamais une telle initiative n’a été entreprise la veille d’un premier tour d’une élection présidentielle. L’heure n’est plus au constat, unissons-nous le plus largement possible et agissons tous ensemble pour construire ce premier tour social.
Ce n’est qu’un point de départ, vers une société où nous prendrons possession des outils de création de richesses. Tous ensemble, écrivons les nouvelles pages de notre histoire sociale.
NOUS,
Salariés du privé comme du public, chômeurs, précaires, étudiants, toute la jeunesse, retraités, smicards, qui survivons avec le RSA..
Habitants de villes, des villages et des banlieues...
Qui votons avec ou sans conviction, la large majorité des abstentionnistes convaincus... Qui subissons le racisme, le sexisme, l’exclusion sous toutes ses formes, les licenciements, la justice des puissants, les violences répressives...

Syndicalistes, militants poursuivis et condamnés, sans-papiers et migrants, tous les opposants à la loi travail...
Nous appelons la rue, vous toutes et tous, à se mobiliser, créer et être acteur d’un événement inédit...

Imposons nos choix, crions haut et fort que nous comptons, que nous décidons, que nous serons une force incontournable du premier tour social.
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JE SIGNE L’APPEL. JE SOUHAITE PRÉPARER L’INITIATIVE...
Nom/Prénom : ................................................................................................................................................... ............................................................... Courriel : ................................................................................. ...................................................... ......... Téléphone : ...................................................
À RENVOYER À : « PREMIER TOUR SOCIAL » • INFO’COM-CGT • 4 RUE GUYTON DE MORVEAU • 75013 PARIS COURRIEL : PREMIERTOURSOCIAL@GMAIL.COM 

samedi 25 mars 2017

Une victoire en intersyndicale !

Paris le 24 mars 2017

Grâce à la mobilisation intersyndicale SNETAP-FO-CGT-SUD, le cabinet et la DGER décident le retrait de son projet sur les obligations de service des enseignants de l’enseignement agricole et son report à la prochaine mandature.


L’intersyndicale prend acte de cette décision et se réjouit de la prise en considération de la parole des personnels qui depuis plusieurs mois ont exprimé leur désapprobation. La mobilisation a fini par payer !


Après cette annonce, l’intersyndicale décide de suspendre son appel national à la rétention administrative des notes de CCF afin de laisser toute sa place aux futures discussions. 
L’intersyndicale transforme sa journée d’action du 27 mars prochain à Bordeaux-Blanquefort en une assemblée des personnels leur permettant de débattre sur le métier d’enseignant et les conséquences sur la définition statutaire de leur service.
L’intersyndicale invite les personnels à organiser des AG dans les établissements afin de maintenir la mobilisation contre des projets à venir qui aboutiraient à l’alourdissement de leurs obligations de service.
L’intersyndicale

Mais qui veut la peau du ministère ? suite


Le SG du MAAF n'a pas tardé à faire une réponse
 (en pièce jointe) à l'article d'Acteurs Publics sur la probable disparition du MAAF.

Sans surprise, cette réponse dément toute velléité de démantèlement du ministère et de ses services, soulignant que "Ces différentes hypothèses n'ont d'ailleurs pas vocation à être retenues, car elles sont irréalistes".

À SUD Rural Territoires, nous considérons nous aussi que ces hypothèses sont irréalistes du point de vue de nos missions de service public et des attentes de nos concitoyens. Cependant nous sommes plus que circonspects sur le "réalisme" des gestionnaires qui nous gouvernent !

Surtout quand on voit que des hauts fonctionnaires de notre ministère, pourtant peu enclins à gaspiller leur temps très précieux, peuvent s'occuper à ce genre d'exercice quand ils souhaitent "mener une prospective à partir de scenarii « extrêmes » incluant l'évolution des structures administratives"... La lecture des documents qui nous ont été communiqués révèle en effet une analyse très poussée, fruit de nombreux échanges au sein de ce groupe de travail.

Encore plus surprenant, si vraiment aucun responsable n'a demandé d'engager une réflexion prospective sur l'évolution du ministère de l'agriculture, cela signifie que les rédacteurs de ce rapport étaient complètement hors-sujet, ce qui est grave avec un tel niveau de diplômes et de responsabilités !

Et pour prétendre que les scenarii sont "en contradiction avec la politique menée depuis de nombreuses années", le SG croit certainement que les agents du MAAF (et de la fonction publique en général) ont la mémoire courte au point d'oublier la baisse continuelle des effectifs et toutes les missions qui ont été abandonnées, mutualisées ou externalisées depuis plus d'une décennie ! Bien au contraire, les hypothèses présentées sont dans la continuité de la politique menée par les différents gouvernements depuis 2002 !

Mais qui veut la peau du ministère ?

SUD Rural Territoires a eu connaissance fortuitement des cogitations d'un groupe de travail sur l'avenir du ministère de l'agriculture et de ses services à l'horizon 2025.

Encore confidentiels, ces travaux ont abouti à 4 scenarii : aucun n'envisage la possibilité d'une politique volontariste pour redonner à la fonction publique les moyens d'assurer un service public de qualité, accessible à tous ! Au contraire, il n'est envisagé que des réductions du budget de l'état (de 2,5 % par an selon le scenario le plus optimiste à 12 % selon le plus pessimiste).

À chaque fois, c'est la disparition des DD(CS)PP qui est envisagée. Dans un seul scenario les DDT(M) subsistent, mais avec des marges de manœuvre réduites ; dans tous les scenarii, la gestion des aides de la PAC est transférée aux conseils régionaux avec les effectifs nécessaires. Dans un scenario, il est même envisagé de déléguer la gestion des aides du 1er pilier aux chambres d'agriculture (mais dans un autre scenario, il est envisagé la disparition des chambres d'agriculture !)

Les DRAAF devraient disparaître dans trois des scenarii, soit en se transformant en directions régionales interministérielles, soit en devenant un simple service de la préfecture de région.

Le maintien du MAAF n'est envisagé que dans un scénario, mais avec un rôle de "ministère contrôleur, faisant face aux situations d’urgence", bien éloigné de la diversité de ses missions actuelles. Dans les autres cas, le ministère disparaît et ses missions sont ventilées sur les autres ministères (environnement, éducation nationale, économie...) ou bien il est réduit au statut de secrétariat d'état auprès du ministre de l'environnement.

À croire que les auteurs (des directrices et directeurs de services déconcentrés, des membres du CGAAER et des cadres d'établissements publics et d'administration centrale) devancent les désirs des plus extrémistes des candidats ultralibéraux à l'élection présidentielle !
Le lobbying va se déchainer tant au salon de l'agriculture qu'auprès des différents candidats à la présidentielle, mais qui pense dans tout ça aux intérêts des agriculteurs et des agents du Ministère de l'Agriculture ?

lundi 16 janvier 2017

Expression: 
Argumentaire: 
 Une tribune signée par nos camarades de Solidaire sur les pesticides.

Levons le voile sur les vies brisées par les pesticides !

Tribune collective publiée par Le Monde

Au sortir de la seconde guerre mondiale, la question de l’autosuffisance alimentaire se pose de façon aiguë : les leaders du monde libre, sous l’influence des dirigeants de l’industrie chimique, réclament aux paysans européens de passer rapidement à l’ère industrielle. Mis à genoux par six années de combat, le monde rural consent à cette industrialisation à tous crins. C’est ainsi que dès les années 1950, le recours massif aux pesticides de synthèse en agriculture devient une religion d’État. L’industrie chimique, née dans les tranchées de la Première guerre mondiale, y trouvera largement son compte.
Soixante-dix ans plus tard, quel bilan tirer de ce choix politique alors dicté par la nécessité de produire encore plus avec toujours moins de bras ? Certes les rendements agricoles atteignent des sommets. Les exportations augmentent, faisant de l’agriculture française et de sa balance commerciale excédentaire un modèle européen. Mais à quel prix ! On ne compte plus les impacts environnementaux de ce modèle agricole chimiquement intensif : contamination de nos aliments et de notre air, nous exposant, dès l’enfance, à un cocktail de pesticides, perte de milliers de ruchers, présence de résidus de pesticides dans la quasi-totalité des cours d’eau…
À ce scandale environnemental s’ajoute un scandale social et sanitaire, dont les victimes sont invisibles ! La France compte aujourd’hui dix fois moins d’agriculteurs qu’en 1945 et leur endettement, dès l’installation, dépasse l’entendement. De même, des ports céréaliers aux silos à grains, de la semence enrobée aux champs pulvérisés, celles et ceux exposés à ces traitements chimiques sont victimes - entre autres et à des âges toujours plus précoces - d’allergies, de cancers, de troubles neurologiques ou de la fertilité.
Pour les professionnels en contact avec des pesticides, et tout particulièrement les agriculteurs, le risque d’être atteint de la maladie Parkinson est six fois plus élevé qu’une personne non exposée. Signe que le phénomène s’accroît, deux récents ajouts au tableau national du régime agricole des maladies professionnelles sont liés aux pesticides : la maladie de Parkinson en 2012 et les hémopathies malignes (dont le fameux lymphome non-hodgkinien) en 2015. Les personnes atteintes antérieurement à la sortie du tableau ont jusqu’à juin 2017 pour faire une déclaration et demander leur indemnisation.
Victimes cachées
Pendant de trop nombreuses années ces victimes sont restées cachées, subissant l’omerta à laquelle elles semblaient condamnées. L’enjeu pour elles est maintenant de témoigner, ce que permettent des organisations comme Générations futures ou Phyto-victimes. Les destins devenus emblématiques de Yannick Chenet, viticulteur charentais décédé en 2011 d’une leucémie reconnue comme maladie professionnelle après trois années de combat, ou de Paul François, qui a obtenu la condamnation de Monsanto pour son intoxication au pesticide Lasso, commencent à révéler ce scandale encore si peu visible.
La récente affaire des ex-salariés de la coopérative Nutréa-Triskalia, dont deux d’entre eux, Laurent Guillou et Stéphane Rouxel, ont obtenu réparation après un marathon judiciaire de sept ans, fera date. Elle a montré que nombreux sont les travailleurs mal protégés et désinformés par leur hiérarchie sur la dangerosité des produits auxquels ils sont exposés.
Elle a également dévoilé à quel point tout est fait pour éviter un précédent, quitte à laisser des victimes dans la précarité et l’isolement. Enfin, cette affaire montre avec quelle ironie les dirigeants de cette coopérative, alors qu’ils se revendiquent de l’économie sociale et solidaire, utilisent tous les moyens pour baisser les coûts et optimiser les bénéfices aux dépens même de la santé des salariés.
Les ex-employés de Triskalia incarnent un espoir. Devant l’épouvantable série de vies brisées par les pesticides, il ne doit plus y avoir un seul lieu de travail où l’on exerce son activité sans protection. Le monde politique français n’a-t-il donc rien retenu du scandale de l’amiante ? Selon nous, la France ne respecte même pas le droit européen, pourtant protecteur en la matière ! Nous faisons appel au bon sens : tournons la page de l’agriculture industrielle, progressons vers une agriculture centrée sur l’agronomie et non la chimie de synthèse, respectueuse de l’environnement et au service de la société !
Les signataires de cette tribune sont : Eric Beynel (porte-parole de l’Union syndicale solidaires), José Bové (eurodéputé EELV), Nadine Lauvergeat (coordinatrice de l’association Générations futures), Serge Le Quéau (représentant de l’Union syndicale Solidaires au CESER de Bretagne), René Louail (porte-parole du Comité de soutien aux victimes des pesticides de Triskalia), Annie Thébaud-Mony (présidente de l’Association Henri Pézerat santé travail environnement) et François Veillerette (président de l’association Pesticide action network Europe).

Point d’indice Fonction publique:

 Connaitre vos droits

Chiffre clef:

55,8969

Montants en vigueur du point d’indice Fonction publique servant à calculer la rémunération de base des fonctionnaires

La valeur annuelle du point d’indice a été portée à 55,8969 € depuis le 1er juillet 2016 et passera à 56,2323 € à compter du 1er février 2017.